Vidéoprotection en entreprise

Ce que vous devez savoir pour respecter la loi et protéger vos salariés.

Caméras de surveillance en entreprise

Pourquoi sécuriser vos locaux avec des caméras ?

La vidéoprotection est dissuasive et permet de protéger les biens, les employés et les visiteurs.

Mais son usage est strictement encadré par la loi et le RGPD.

Règles et obligations pour les entreprises

⚖️ Les salariés doivent être informés collectivement (affichage, note de service, règlement intérieur, charte informatique, etc.). La signature individuelle d’une attestation ou un avenant au contrat n’est pas une obligation légale, mais peut être utilisée par l’entreprise comme preuve en cas de contestation.

Précisions juridiques essentielles

1. Zone ouverte au public

La jurisprudence rappelle qu’une « zone ouverte au public » est tout lieu accessible librement, sans condition particulière, même si son accès est restreint par des horaires. Cela inclut par exemple les parkings de supermarché, les halls d’immeuble ou encore les entrées de commerces.

Note : C’est à partir de cette notion qu’une autorisation préfectorale est nécessaire.

2. Abords immédiats

Les « abords immédiats » se limitent à la périphérie proche et directe d’un bâtiment ou d’un espace privé (exemple : trottoir longeant une vitrine, entrée d’un immeuble). La réglementation précise qu’il ne s’agit pas d’étendre la surveillance à l’ensemble de la voie publique.

Note : Cette notion constitue une exception : elle permet d’étendre la vidéoprotection en dehors d’un espace privé, sous conditions strictes.

3. Déclaration en mairie

Avant toute installation de caméras par une entreprise ou un commerce, même sur une propriété privée, le maire doit être informé préalablement. Cette obligation est très souvent méconnue.

Note : L’information du maire n’exonère pas de demander l’autorisation préfectorale lorsqu’elle est requise.

4. Autorisation préfectorale

Toute installation filmant une zone ouverte au public ou ses abords immédiats doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de la préfecture.

Note : L’absence d’autorisation constitue une irrégularité qui peut entraîner le refus d’exploitation des images et des sanctions.

Autorisations et déclarations

⚠️ Avant d’installer un système de vidéosurveillance, plusieurs obligations doivent être respectées :

⚠️ Respecter ces obligations permet d’éviter des sanctions, de protéger les salariés et de sécuriser légalement le dispositif.

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Affichage obligatoire

ℹ️ L’affichage de la présence de caméras est obligatoire pour tout visiteur et salarié.

⚖️ Cet affichage permet aux visiteurs et aux salariés de savoir précisément comment leurs données sont traitées et combien de temps elles sont conservées.

Exploitation et accès aux images

L’exploitation des images issues d’un système de vidéoprotection est strictement encadrée :

Visualisation des images à distance

De nombreux systèmes de vidéoprotection permettent aujourd’hui de consulter les caméras à distance (smartphone, tablette, ordinateur) grâce à une application ou une plateforme Cloud fournie par le fabricant.

⚖️ Même si l’intention est de se protéger ou d’alerter d’autres commerçants, diffuser publiquement des images de personnes filmées sans leur consentement constitue une atteinte à la vie privée et expose l’exploitant à des sanctions pénales et administratives.

Vidéoprotection et télésurveillance

Certaines entreprises choisissent de confier la gestion de leurs caméras à une société de télésurveillance. Cela permet à un centre de sécurité de recevoir une alerte en cas d’intrusion ou de déclenchement d’alarme, puis de vérifier la situation via les images.

⚖️ Ne pas mentionner la société de télésurveillance dans l’autorisation préfectorale constitue une irrégularité qui peut invalider la prestation.

Sanctions en cas de non-conformité

Le non-respect des obligations légales en matière de vidéoprotection peut entraîner :

Nos conseils pour rester conforme

VID Conseil accompagne les entreprises dans la sécurisation de leurs installations en conformité avec le RGPD.



FAQ

Quelles caméras privilégier pour un salon de coiffure ou une petite boutique ?

📹 Des caméras discrètes et grand angle sont recommandées, avec stockage sécurisé. VID Conseil conseille des solutions adaptées à la taille et au budget de chaque professionnel.

Un artisan peut-il installer lui-même son système de vidéosurveillance ?

👷 C’est possible, mais fortement déconseillé. Un système mal paramétré peut être non conforme au RGPD ou inefficace. VID Conseil garantit la mise en place dans les règles.

Faut-il une autorisation pour installer une caméra dans une boutique ?

✅ Oui, une déclaration préalable auprès de la préfecture est obligatoire si la caméra filme des lieux accessibles au public (boutique, restaurant, pharmacie, etc.). VID Conseil prend en charge la procédure.

Qui peut consulter les images de vidéosurveillance ?

Seules les personnes habilitées par l’employeur (responsable sécurité, direction) peuvent consulter les images. Les forces de l’ordre peuvent également y avoir accès dans le cadre d’une enquête.

Une entreprise peut-elle diffuser les images d’un voleur sur internet ou les réseaux sociaux ?

Non. Même si l’intention est de prévenir d’autres commerces, la diffusion publique des images est strictement interdite. Seules les autorités compétentes (police, gendarmerie, justice) peuvent recevoir et exploiter ces images.

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